Le Konik-Polski appartient à une race très proche du cheval Tarpan qui était le cheval sauvage européen, et dont le dernier représentant est mort au zoo de Moscou en 1887. L’origine de cette race de chevaux primitifs est rattachée à l'existence en Pologne du parc animalier des comtes Zamoyski. C'est en ce lieu qu'auraient été regroupés les derniers chevaux sauvages de Pologne, dénommés Tarpans, suite à leur capture dans la forêt de Bialowezia vers 1780. En 1806, ces chevaux ont été distribués aux paysans de la région qui les laissaient pourvoir eux-mêmes à leur nourriture dans les bois et les marais, et ne leur donnaient du fourrage que lorsqu'ils les utilisaient. Ces chevaux domptés et élevés ont donné la race homogène des Konik-Polski qui a fait l’objet de longues tentatives de sauvegarde. Aujourd'hui le Konik Polski peut être considéré comme sauvé dans son pays d'origine avec environ 430 juments et 120 étalons en 1999. Suite à l'exportation de Koniks dans toute l'Europe (Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Suisse, Angleterre, France, Russie, Lettonie...), la population totale approche quelques 2000 individus, dont près de la moitié aux Pays-Bas.